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Après l’email bouleversant de Maksim sur sa quête de tribu, une question apparaît :

Et si nous cherchions l’amour des autres avant de nous aimer nous-mêmes ? Et si c’était exactement pour cela que nous attirions les mauvaises personnes ?

Hier, je vous écrivais à propos d’apprendre à vous parler avec bienveillance. Aujourd’hui, je veux vous révéler quelque chose de troublant que j’ai découvert en accompagnant des milliers de personnes…

Ceux qui s’aiment attirent leur vraie tribu. Les autres s’épuisent à chercher l’approbation.

Laissez-moi vous raconter l’histoire de Sylvie.

Maman solo, elle élève sa fille tout en travaillant à temps plein dans une école maternelle. Sa mère l’aide, mais les tensions sont constantes. Sylvie court partout, s’occupe de tout le monde… sauf d’elle.

« Sarah, je n’ai pas une minute à moi ! Ma fille est difficile, ma mère me fait des reproches, au travail c’est l’enfer… Je donne tout ce que j’ai, mais rien ne va ! Et je n’ai plus d’amis, plus de vie sociale… »

Elle me regardait, épuisée, au bord du burn-out.

Le piège de la générosité déséquilibrée

Sylvie donnait tout… sauf de l’amour à elle-même. Elle pensait qu’en s’oubliant complètement, elle serait une meilleure mère, une meilleure fille, une meilleure collègue.

Résultat ? Elle attirait exactement les énergies qui allaient profiter ‘elle et l’épuiser. Sa fille sentait sa tension, sa mère la critiquait davantage, ses collègues lui déléguaient encore plus de tâches.

C’est comme si elle portait un panneau invisible : « Je ne compte pas pour moi, servez-vous. »

L’équation magique des relations équilibrées

Après des années d’observation, j’ai découvert cette vérité :

L’amour que vous vous portez détermine l’amour que les autres vous portent.

Lors d’une de mes formations, Sylvie a appris quelque chose de révolutionnaire : s’autoriser à respirer.

Au lieu de ranger frénétiquement dès qu’elle rentrait, elle s’asseyait 5 minutes sur son canapé. Au lieu de gronder sa fille machinalement, elle prenait une pause pour jouer avec elle. Au lieu de dire oui automatiquement aux demandes de sa mère, elle respirait avant de répondre.

Et vous savez ce qui s’est passé ?

Sa fille, sentant sa mère plus présente et détendue, est devenue plus coopérative. Sa mère, ne trouvant plus prise sur son stress, a adouci ses critiques. Ses collègues ont commencé à la respecter davantage.

Mais surtout, Sylvie s’est autorisée quelque chose qu’elle s’interdisait depuis des années : des sorties avec des proches.

« Sarah, j’ai redécouvert le plaisir d’avoir une conversation d’adulte ! Et tu sais quoi ? J’ai rencontré des femmes formidables qui vivent des choses similaires. On se soutient, on rit ensemble… J’ai enfin ma tribu ! »

Votre défi relationnel de la semaine

Observez vos relations actuelles avec cette grille de lecture :

✓ Cette personne me donne-t-elle autant qu’elle reçoit ?
✓ Suis-je vraiment moi-même en sa présence ?
✓ Est-ce que je me sens vivant ou vidé après nos échanges ?

Ne jugez pas, observez simplement.

Et surtout : commencez à vous traiter comme vous aimeriez que votre tribu vous traite.

Accordez-vous des pauses même si « il y a du rangement ». Respirez avant de réagir. Offrez-vous une sortie qui vous fait plaisir.

Votre vraie tribu reconnaîtra cette énergie d’amour-propre. Elle sera attirée par votre sérénité retrouvée, pas par votre épuisement.

Comme le dit si bien Maksim : « Vous pensez avoir été rejeté ? Non. On vous attend ailleurs. »

Et je rajoute : « Votre ailleurs commence par prendre soin de vous ici. »

Avec bienveillance,

Sarah Diviné 

P.S. : La prochaine fois que vous vous dites « Je n’ai pas le temps pour moi », rappelez-vous de Sylvie. Cinq minutes de pause ont transformé toute sa vie relationnelle. Et si vous commenciez par là ?

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